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Difficile consensus sur les OGM

De manière récurrente, les autorités politiques réfléchissent à des mesures qui permettront d’aboutir à une loi acceptable sur les cultures génétiquement modifiées. Mais le consensus semble difficile, comme le souligne le site AAEPS. Tandis que certaines associations exigent un moratoire sur les cultures transgéniques en plein champ, les semenciers défendent coûte que coûte leur filière. Semenciers, représentants d’ONG, membres de l’Etat, de syndicats et élus territoriaux discutent de la délicate question relative à la gouvernance des organismes génétiquement modifiés. Au cœur du débat : la loi sur les cultures d’OGM.

  Vers un moratoire ?

D’un côté, certaines associations exigent un moratoire sur toute culture d’OGM en plein champ « jusqu’à ce que soient garantis par la loi, la liberté et le droit de produire et de consommer sans OGM, et que l’Europe et la France se dotent de moyens d’expertises indépendants et performants en matière d’OGM. La fédération souhaite également un moratoire sur la commercialisation du MON 863 (maïs OGM de la firme Monsanto) « au regard des doutes apparus sur son innocuité pour la santé ». L’organisation écologiste France nature environnement et la Fondation Nicolas Hulot, ont quant à elles formulé des propositions communes parmi lesquelles la création d’un conseil des biotechnologies indépendant, chargé d’évaluer les risques des OGM sur la santé et l’environnement, mais aussi un programme d’information sur les cultures transgéniques destiné au grand public, ainsi que la possibilité pour les collectivités locales de gérer, elles-mêmes, la présence d’OGM sur leur territoire.  De l’autre, les professionnels des semences et de la protection des plantes estiment qu’aucune raison ne justifie la décision d’un moratoire sur les cultures transgéniques. « Les plantes biotechnologiques légalement autorisées sont cultivées sur plus de 100 millions d’hectares dans plus de 20 pays.(…) en 12 ans de culture et de consommation aucun incident sanitaire ouenvironnemental n’a jamais été scientifiquement prouvé assurent-ils.